Le régime paléo suscite des avis partagés. Certains nutritionnistes sont d’accord avec ses principes, d’autres sont plus réservés. Si certains décident de copier à 100% le modèle d’alimentation des Hommes de l’époque paléolithique et n’admettent que la consommation de viandes, de légumes, de fruits et de noix; les autres par contre sont plus souples et acceptent l’utilisation de quelques produits transformés tels que l’huile végétale (spécialement l’huile d’olive) et du beurre, de préférence, allégé. Si une partie des nutritionnistes conseille de manger des fruits en quantité suffisante, une autre partie prône de limiter ces derniers à cause des sucres lents qu’ils contiennent.
Quels sont les points faibles de ce régime ?
Beaucoup de spécialistes de la nutrition et de chercheurs s’accordent à dire que le principal défaut de ce régime est la carence en vitamine D qui s’ensuit. D’une part, la perte de poids trop rapide peut provoquer certains troubles et affaiblir l’organisme. Cela se remarque surtout au début du régime mais la situation se résorbe au fur et à mesure. D’autre part, le nombre d’aliments permis est très limité ce qui peut plonger les adeptes dans une « routine alimentaire » qu’il peut s’avérer difficile à contrôler à la longue. Enfin, les apports en éléments nutritifs seront limités à ceux qu’apportent les aliments admis par le régime ce qui augmente les risques de carences nutritionnelles.
Ceux qui votent « pour » le régime
Malgré les défauts que peut avoir le régime paléo, nombreux sont ceux qui sont adeptes et qui s’en trouvent satisfaits. Ces raisons étant qu’ils vivent nettement mieux depuis qu’ils ont adhéré au paléo et que leur santé se soit améliorée considérablement, notamment ceux qui souffrent d’hypertension artérielle, d’obésité, de diabète, de scléroses, de la maladie cœliaque, du syndrome Gougerot-Sjögren, de dermatite, d’arthrite rhumatoïde…