Bruits parasites sources de plusieurs gênes, les acouphènes peuvent avoir lieu pour diverses raisons. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit guère de bruits émanant de l’extérieur puisque seules les victimes peuvent les entendre. Un fait qui ralentit la prise en charge, et faire la distinction peut s’avérer parfois difficile surtout pour les individus logeant au sein des villes bruyantes. Cependant, sans une bonne prise en charge, les acouphènes peuvent avoir des effets importants sur le quotidien. Focus sur les points à connaître sur ce fléau qui gagne du terrain pour être en mesure de l’éradiquer de manière optimale.
Les causes de l’acouphène
À ce jour, il est encore impossible d’affirmer l’origine réelle de ce handicap. Toutefois, selon les études menées sur les patients qui en souffrent, l’avancée de l’âge et les traumatismes auditifs et cranio-cérébraux sont les sources principales des acouphènes. D’autres causes secondaires ont également été recensées dont :
- La localisation de bouchon cérumène dans le conduit auditif externe
- Des problèmes au niveau du nerf vestibulaire
- Une otite
- Une arthrose cervicale
- Des soucis émanant de la mâchoire
- Une hypertension artérielle et toutes autres maladies pouvant être la source d’un problème vasculaire
- Et les troubles musculaires
Les conséquences
Les bourdonnements et sifflements de manières continues ou passagères peuvent avoir de réels impacts négatifs sur le quotidien des victimes. Les professionnels de la santé questionnée sur ces types de gênes auriculaires affirment que les acouphènes peuvent être source de grand stress, d’une fatigue permanente, d’un manque de concentration important voire d’une dépression pertinente pour les victimes.
Les solutions efficaces
Il existe actuellement des solutions efficaces qui permettent réduire les impacts qu’auront les acouphènes sur la qualité de vie. On mentionnera les traitements médicamenteux sous ordonnances (antidépresseurs, corticoïdes…) ; les thérapies sonores et les prothèses pour masquer les acouphènes. La thérapie à favoriser sera celle qui correspondra le plus à la gravité et l’état du souffrant.