Tout ce que la plupart des personnes savent du système immunitaire est qu’il protège l’organisme contre les maladies et infections. Quand il est question du fonctionnement de ce système de défense, le public semble ignorant. Pourtant, maîtriser ce concept s’avère indispensable pour aider son système immunitaire à être plus performant. Voici donc ce qu’il en est.
Le principe de la réponse immunitaire
Lorsqu’un parasite, un virus ou tout corps nuisible à la santé pénètre dans l’organisme, celui-ci réagit via un processus qualifié de réponse immunitaire. Cette dernière peut intervenir de deux manières. Il y a d’une part la réponse immunitaire innée.
Lorsque son mécanisme se déclenche, celui-ci ne considère pas le type de corps étranger à combattre. C’est pour cela que la réponse est également qualifiée de non spécifique. Elle se manifeste via divers phénomènes que sont les inflammations, la fièvre et la production d’interférons. D’autre part, on retrouve la réponse immunitaire spécifique ou acquise.
Ici, l’élément malsain est identifié grâce aux lymphocytes. Son information est enregistrée en mémoire avant qu’il ne soit détruit. Si le système immunitaire est faible, aucune de ces deux formes de réactions ne peut se produire. C’est pour cela qu’il est conseillé de rebooster ses défenses immunitaires en prenant soin de sa santé au quotidien.
La formation du système immunitaire
Chaque individu naît avec son système immunitaire. Celui-ci se renforce à la naissance, et ce plus précisément après l’accouchement, mais sa formation commence lors de la grossesse. En effet, lorsque la mère est enceinte, elle transmet par l’intermédiaire du placenta ses anticorps au fœtus.
Une fois que l’enfant naît et au fur et à mesure qu’il grandit, divers mécanismes surviennent pour aider son microbiote à se conforter. Il s’agit notamment de la diversification alimentaire, des vaccinations et de l’allaitement. Par ailleurs, il faut noter que les cellules immunitaires qui se forment au cours de ces événements sont présentes dans tout le corps.
Elles sont plus spécifiquement logées dans des organes dénommés lymphoïdes. Il s’agit notamment du thymus, des amygdales, de la rate, des ganglions et de la moelle osseuse.