Le terme est souvent relégué au rang de barbarisme par des politiques qui veillent à la bonne marche de l’industrialisation forcée des productions agricoles. Pourtant, l’agroécologie, que ce soit dans son sens d’étude ou d’ensemble de techniques agraires, répond à une nécessité bien évidente : la rationalisation de notre façon de produire et de consommer. En somme, c’est un concept qui ne mérite pas tant de haine.
Une approche avantageuse pour tous
Certaines personnes doutent de la nature salvatrice de l’agroécologie. Parmi elles figure Nicolas Sarkozy qui dénonce publiquement une sorte de complot visant à réduire la puissance agricole de la France et à ne nourrir que les « bobos ». « Loin de là » répliquent de nombreux savants qui basent leurs réponses sur les réels atouts de cette plus ou moins nouvelle façon de cultiver les champs.
Pour eux, l’agroécologie est et sera une aubaine pour tous les paysans, souvent victimes de l’oppression des supermarchés et des grands industriels. Mais il s’agit aussi d’une issue pour les consommateurs moyens et démunis, lesquels trouveront des denrées sûres pour leur santé et, à la longue, financièrement plus accessibles.
Bref, les objectifs d’un mouvement en plein essor
Étymologiquement, il s‘agit de produire des denrées de façon écologique. En tout cas, l’agroécologie est un vrai art de vivre qui tente de rasséréner un système fondé sur l’appât du gain et diverses pratiques sordides : mécanisation à outrance, usage des pesticides et des produits chimiques, emploi d’engrais de synthèse, les techniques monoculturales…
En fait, une multitude de finalités sont attribuées aux démarches agroécologiques, à ne citer que la démocratisation et la transmission aux générations futures de techniques agraires respectueuses de l’environnement, un mode d’élevage respectueux des animaux, la mise en vogue de produits respectueux, voire amélioratifs, de la santé humaine, etc.
Heureusement, la conscience populaire, et même de grandes multinationales, semble favoriser l’agroécologie. Les mouvements parents (culture bio, alimentation exclusivement à l‘herbe, les labellisations… ) sont de plus en plus en vogue et permettent d’ores et déjà d’entrevoir un futur vert.