Alors que les controverses sur la dépénalisation du hasch vont bon train dans l’Hexagone, ou du moins les possibilités dans son usage thérapeutique, cette plante n’en finit pas de remuer le milieu médical. Et si les fumeurs y trouvent une issue au marasme dans leur quotidien, si certains médecins reconnaissent les attributs de confort du H pour certains patients, les chercheurs du monde entier sont de plus en plus nombreux à confirmer la probabilité d’un effet anticancer.
Aux états-unis, les recherches avancent
Après les savants Londoniens de l’Université Saint-Georges qui ont affirmé que certaines substances de la marijuana (le THC et le CBD) affaiblissaient les cellules cancéreuses, au tour de l’éminent NIH américain, l’institut national de recherche sur le cancer, de reconnaître les « probables effets » du cannabis sur les symptômes cancéreux et le mal-être à l’issue des traitements chimiothérapiques (douleurs, nausées, inappétence…).
Mais les chercheurs américains vont plus loin en affirmant que la marijuana a le pouvoir de réduire, voire de tuer les tumeurs cancéreuses, des faits corroborés par la NIDA (institut national contre ‘abus de drogue). On s’attend donc à une généralisation de l’emploi raisonné de cette drogue, maintenant que 24 États US, dont la Californie et Washington, légalisent l’usage thérapeutique de formes spécifiques du cannabis.
En France, les discussions commencent à peine
Et les rumeurs sur le décès de quelques patients du CHU de Rennes, suite à un essai clinique de supposés médicaments à base de cannabis, ne font que refermer de plus en plus le débat. Malgré des emplois ultra restrictifs pour des maladies qui n’ont pas de traitements connus (par le biais des seuls médicaments connus : le Sativex et le Marinol), la révision du statut du cannabis en France est toujours dans l’expectative. Donc, pour l’heure, évitez d’utiliser, de planter, de fumer et de distribuer du cannabis aussi vert soit-il ! Vous risquerez plus que des amendes, même si vous en prévoyez en vue d’une utilisation médicale.